NOTRE LUTTE NE CESSE JAMAIS

La première campagne d’importance que Dame Anita Roddick et The Body Shop ont lancée a attiré l’attention sur la menace continue à laquelle ces majestueux mammifères font face. À l’origine, les affiches fournissaient un peu de soulagement par rapport à ce qu’Anita décrivait comme ses présentations en vitrine légèrement « assommantes ». C’était son premier essai pour ce style de communication visuelle qui faisait fi des critiques et des mauvaises langues, tout comme elle.

Notre campagne environnementale révolutionnaire « Arrêtez de brûler » a recueilli près d’un million de signatures exigeant qu’on arrête de brûler les forêts pluviales du Brésil. Parallèlement à cette campagne, Anita s’est également jetée corps et âme dans une fructueuse campagne pour bloquer un important projet de barrage au Brésil.

Les méthodes d’Anita ont motivé tout le monde qui travaillait pour la campagne, dans la rue pour faire signer la pétition, posant au public des questions comme : « Saviez-vous qu’une zone de la taille du pays de Galles brûle chaque année? ». De nombreuses personnes qui travaillaient à la campagne s’en souviennent comme d’un moment charnière avant que les enjeux liés aux changements climatiques disparaissent de l’ordre du jour international.

The Body Shop a lancé une campagne internationale à forte visibilité pour sensibiliser le public à la situation critique du peuple Ogoni et de son leader, Ken Saro-Wiwa, qui étaient persécutés pour avoir protesté contre Shell, la multinationale de pétrole et de gaz, ainsi que contre la dictature du Nigéria pour la surexploitation de sa patrie.

The Body Shop a entamé sa campagne sur l’estime de soi en présentant une poupée aux formes généreuses, gentiment surnommée « Ruby ». Elle ornait les vitrines de nos boutiques au R.-U. accompagné d’un puissant slogan, « Il y a 3 milliards de femmes qui ne ressemblent pas à des top-modèles et seulement 8 qui ont le physique de l’emploi ».

Ruby contestait les stéréotypes nuisibles de la beauté et mettait ouvertement au défi l’influence de l’industrie conventionnelle de la beauté. Honnête, recherchant la confrontation et dotée d’une ambition caractéristique, Ruby a inspiré un débat mondial au sujet de l’image corporelle et de l’estime de soi.

En 2002, le concept de l’énergie renouvelable était relativement récent ou considéré comme un luxe, alors nous avons fait campagne pour en faire l’une des priorités. Ces idées n’étaient pas tellement populaires au sein de nos boutiques franchisées dans le monde, comme en Indonésie, un pays qui exporte de grandes quantités d’hydrocarbures. Nous avons toutefois stimulé, pétitionné et éduqué le personnel et, ça a fonctionné. La campagne mondiale est parvenue à recueillir plus de 6 millions de signatures de clients qui ont été présentées au Sommet mondial pour le développement durable à Johannesburg.

Nous avons solidifié notre engagement envers la durabilité environnementale par le biais d’investissements dans l’énergie renouvelable, du financement de projets d'efficacité énergétique dans les pays à faibles revenus et en incorporant le recyclage post-consommation dans notre emballage.

En 2008, nous avons mené une campagne pour verser 100 % des profits engendrés par la vente de certains de nos produits à grands succès à la Fondation Staying Alive. Elle s’est poursuivie durant quatre ans et a amassé plus de 4 millions de livres. Cet argent sans contrainte leur a permis d’investir dans les jeunes travaillant au sein de leur communauté lors de l’épidémie de VIH. La Fondation a accordé cet argent aux domaines où elle pouvait avoir le plus grand impact, où le taux d’infections était élevé et où les groupes communautaires locaux étaient endettés.

Nous avons créé un partenariat révolutionnaire avec ONUSIDA qui a été lancé à travers le monde le 1er décembre 2010, la Journée mondiale du sida. Le message clé de la campagne visait à informer les personnes de partout au monde, à travers les boutiques The Body Shop et le réseau mondial d’ONUSIDA. Elle a favorisé la notion d’alliance à l’égard d’un enjeu qui était encore tabou dans le monde. Elle défendait le message que tout le monde peut être un.e militant.e dans la lutte contre l’épidémie du VIH peu importe son statut, ses croyances ou son milieu.

Avec l’interdiction de l’UE d’effectuer des tests sur les animaux dans l’industrie des cosmétiques est venue la promesse d’une Europe où les animaux ne souffrent plus et ne meurent plus pour les produits cosmétiques. En 2021, nous avons constaté que l’UE commençait à manquer à sa promesse. Une première dans l'industrie, nous avons collaboré avec Dove, PETA, CFI et plus de 500 organismes de protection des animaux pour faire campagne afin d’exiger une action urgente contre les nouvelles exigences de tests sur les animaux en Europe. Ensemble, nous nous sommes mis à l’œuvre à travers le continent pour recueillir un million de signatures pour soumettre à nouveau le problème à la Commission européenne.